Le cabinet Fundstrat, expert en stratégie des marchés et recherche sectorielle vient de publier une étude au sujet de IOTA disponible en français. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que leurs conclusions sont très encourageantes. Ils vont jusqu’à avancer le chiffre de 700 Milliards de capitalisation pour IOTA à l’horizon 2035 !
Fundstrat
Fundstrat est un cabinet d’experts et de conseillers boursiers. Ils produisent principalement des analyses sur des sociétés cotées ou les grandes tendances de marché. Leur approche repose sur une analyse approfondie de faits et données en toute genre. Ainsi, leurs conclusions ne sont donc pas de simples opinions, mais de réelles études approfondies et justifiées. Et c’est là toute la différence avec les nombreux débats stériles entre supporters/opposants que l’on a l’habitude de voir dans la crypto-sphère.
IOTA à $700 Milliards
L’article publié par leur département de recherche pour grand public ne prend aucun détour. Dès la deuxième phrase, ils affirment : « Si IOTA est adopté comme standard technologique, le réseau pourrait croître jusqu’à une valeur de 700 Milliards $, ce qui correspondrait à environ 20 % de parts d’un éventuel marché pour les registres distribués totalisant 3.3 Trillions de $. »
La standardisation
L’étude Fundstrat consacre aussi le rôle de leader qu’à IOTA en terme de standardisation dans le domaine de l’IoT. Actuellement, l’un des plus gros freins à l’avènement de l’Internet des Objets est le manque d’interopérabilité entre les appareils. Chaque marque propose son set de règles, codes et implémentations. Si l’on veut que les objets puissent réellement communiquer entre eux, il est donc primordial de développer des standards et normes communes.
Le célèbre cabinet d’audit McKinsey évalue pour sa part le marché total de l’IoT à près de 17 Trillions $ d’ici 2025. Près de 40 % de cette valeur repose sur le simple fait que les capteurs et machines puissent interagir ensemble grâce aux normes standardisées. Toujours d’après McKinsey, à l’heure actuelle, près de 99 % des données sont perdues avant même d’atteindre leur destination, par manque de standardisation dans leur traitement.
Object Management Group
Afin d’accélérer le développement de se standardisation, IOTA s’est associée avec la société Object Management Group (OMG), représentée par le Dr Richard Soley. Soley est d’ailleurs l’un des éminents membres du conseil de supervision de la fondation IOTA. OMG est quant à elle une société experte dans la création de standards technologiques et le Dr Soley est reconnu par beaucoup d’experts comme étant une des 10 personnalités les plus influentes dans le domaine de l’Internet des Objets. D’après les dernières présentations et rapports fournis par OMG, il est possible que le standard IOTA pour l’IoT soit validé d’ici fin 2020.
Fundstrat estime pour sa part que le premier standard a être établi devrait obtenir la plus grosse part du marché IoT à l’avenir.
Le hardware
Le rapport pointe aussi le fait que IOTA prévoit de supporter nativement le « edge computing » (calculs se font sur des petits objets, et pas dans des gros serveurs). Cela se ferait notamment via le projet Qubic, mais aussi grâce aux partenariats avec JINN labs et STMicroelectronics. Fundstrat estime, comme beaucoup d’autres acteurs de premier plan, que la majeure partie de la croissance dans le domaines des composants électroniques se fera pour des composants de faible puissance. Ce qui s’aligne parfaitement avec l’optique poursuivie par IOTA.
Les collaborations
La fondation IOTA se bat sur tous les fronts et ne cesse de tisser des liens avec les univers politiques, industriels, académiques ou associatifs. Citons notamment leur récent partenariat avec Jaguar Land Rover, la fondation Linux, +CityxChange. Ces collaborations devraient permettre une adoption plus aisée de IOTA une fois la phase de standardisation terminée.
Un autre excellente façon de mesurer l’acceptation de IOTA est de regarder le nombre de brevets déposés, référençant directement IOTA ou le Tangle (d’après iotaarchives.com)
Le monde académique n’est pas en reste. En effet, le nombre de publications scientifiques traitant de IOTA présente exactement la même courbe d’évolution au cours des derniers mois.
Les risques
Bien entendu, l’analyse ne se contente pas de lister tous les points positifs. Bon nombre de facteurs doivent venir tempérer l’engouement que pourrait susciter de telles éloges.
Fundstrat rappelle notamment que le point primordial sur lequel se base cette étude est que IOTA devienne un standard d’ici la fin de l’année et que ce standard soit adopté par l’industrie. Il reste aussi à voir si IOTA pourra fournir des solutions adéquates dans le domaine des semi-conducteurs et des composants hardware à grande échelle.
Finalement, il ne faut également pas oublier que IOTA reste une crypto-monnaie. Par conséquence son cours est sujet au risques globaux inhérents à ce type de marché (volatilité, corrélation avec le bitcoin, etc).
Conclusion
Cette étude montre
que IOTA est un projet tout ce qu’il y a de plus sérieux. Bien que de nombreux
risques soient toujours présent (possible échec de la standardisation ou de
l’adoption, volatilité, coordicide,etc), IOTA ne semble pas avoir de concurrent
dans le domaine de l’IoT ; que ce soit au niveau des autres registres
distribués ou des autres possibles protocoles standard.
Espérons que les talentueux développeurs de la fondation tiennent leurs
promesses et que tout ce qui est envisagé dans cette étude se réalise.
La sortie de cet article, combinée à la bonne humeur des marchés de ces derniers jours, à d’ores et déjà boosté le cours de IOTA de près de 15 % en l’espace de 24h.
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